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Les joies et déboires des galipettes sous-marines

Dernière mise à jour : 2 sept. 2021



La plupart des gens ont déjà entendu parler du ‘Mile high club’ ou club du septième ciel où les jouissances aériennes se font, eh bien, dans l’avion ! Vous vous souvenez lorsque vous aviez discrètement essayé de faire des coquineries, pliés en quatre dans le minuscule cubicle des sanitaires de l’avion ou lorsque vous vous êtes assise en douce sur les genoux de votre compagnon, jupe relevée, culotte disparue, au grand dam du couple assis dans l’allée 26 (jaloux en fait) du Boeing. Celui dont on parle moins, c’est le club des jouissances sous-marines et pourtant c’est une pratique bien plus répandue que l'on ne le pense mais qui comporte aussi bien des avantages que des inconvénients. Nous avons décidé d’étudier la question de plus près, voici les résultats de nos recherches sur l'érotisme sous-marin.


# C’est excitant et émoustillant (+)

Pour la plupart des plongeurs passionnés la plongée est presque aussi bien / aussi bien que / mieux que le sexe, du coup allier deux activités qui embrasent autant semble un plutôt bon point de départ. De plus, avouons-le, les sirènes et les tritons (c’est comme cela qu’on appelle les sirènes garçon, y’en a, faut pas être sexiste) sont quand même plutôt sexy et dans les fantasmes de pas mal d’amoureux de la mer (En un seul mot : Aquaman, pas d'explications nécessaires).


Ce n’est pas une évidence que l’équipement de plongée soit particulièrement émoustillant (« s‘il te plait garde ton masque au lit chéri ») mais ceci étant, si vous commencez à vous chauffer en le voyant enfiler sa combi vous savez que vous allez passer un bon moment. Après tout, les combi c’est du latex, c’est moulant et plutôt coquin quand on y pense. Ceci étant, un petit conseil, évitez la combi quand vous le ferez sous l’eau ; en sortir serait une galère sans nom qui risquerait de casser l’ambiance.



on pouvait pas s’empêcher de la poster

# Vous ne risquez pas de l’oublier ! (+)

Soyons honnêtes la plupart des fois que l’on fait des galipettes on oublie (à part les fois vraiment mémorables hein), parfois on oublie même avec qui on l’a fait. Mais si vous vous faites une petite culbute sous l’eau cela restera gravé dans votre mémoire même si vous le faites avec quelqu’un de très peu mémorable que vous ne reverrez jamais (choisissez pas trop mal quand même)


# On est en apesanteur (+ et -)

Bon là c’est clair qu’il y a du plus et du moins.

Avantages : on fait des acrobaties, on invente, on soulève et soutient tout ce qu’on veut ; on fait les positions qu’on veut dans le sens que l’on veut; on ne risque pas de se cramer les genoux sur la moquette.

Désavantages : bah, parfois on a quand même besoin de quelque chose de dur pour s’appuyer. Vu que le récif et le sable ne fonctionnent clairement pas pour des raisons évidentes, on va devoir faire des galipettes sans support, en flottant un peu quoi, qui pourrait nous laisser un petit peu sur notre faim sur la fin en fait. Attention à bien s’agripper aussi, histoire qu’il n’y en ait pas un qui s’envole.


# Projet d’une nouvelle série d’exercices de piscine / Nouvelle spécialité (+)

Durant la phase de recherche très poussée de cet article, nous avons pris les avis d’un nombre de plongeurs chevronnés qui ont trouvé qu’il serait intéressant de créer une nouvelle série d’exercices pour se préparer aux galipettes sous-marines.

Il y aurait donc une nouvelle spécialité « érotisme sous-marin » qui permettrait d’apprendre les bonnes techniques de sexe sous l’eau en piscine / milieu protégé avant de s’y risquer en milieu naturel avec son binôme. Parmi les exercices proposés : bonne flottabilité pour diverses positions avec entrainement chronométré, expiration continue avec objet (!) dans la bouche et reprise de respiration alternée, atelier du baiser, enlever et remettre le bas du maillot, méthodes pour ne pas s’envoler/ bien s’agripper.


# Le risque de rétrécissement (-)

Un risque non négligeable à sérieusement prendre en compte. Nous recommandons de ne pas le faire dans des eaux en dessous de 25 degrés et d'avoir une volonté de fer pour rester au garde-à-vous. Allez, courage !


# Gestion de la réserve d’air (-)

Il y a quand même des chances que l’air passe un poil plus vite que d’habitude, après tout on est censé respirer un peu fort ou sinon y a un souci. Bien pensez à vérifier son manomètre régulièrement ou même s’en servir comme sex toy pour l’avoir sous les yeux… une idée comme ça en passant…


# Le problème des participant qui n’ont pas été invités. ( + ou - selon les goûts)

Là, il peut s’agir tout autant de faune sous-marine que de plongeurs lambda qui passaient par la l’air de rien avec un appareil photo. On oublie souvent qu’on est en 3D en plongée et que donc il peut y avoir des gens au-dessus et en dessous que l’on n’a juste pas vus, qui eux sont bien contents du spectacle et l’ont même peut être enregistré (pour Youtube ?)

Il y a aussi les hôtes du type les hydraires qui piquent quand même pas mal et qui pourrait tuer l’ambiance. Bien que pour certain qui préfèrent des pratiques un peu plus originales, la piqûre d’hydraire doit se classer dans les rangs délectables des décharges électriques au tètons et autres délicieuses tortures SM.

Enfin, l’intervention de petits poissons curieux et méticuleux, comme les labres nettoyeurs, bien que plutôt rigolote, n’est pas toujours (?) bienvenue. Ils pourraient en effet décider de vous nettoyer des parties du corps que vous aimez bien telles quelles en fait.


# Capotes

S’entraîner à les mettre. Fait partie des techniques à étudier pendant les exercices de piscine.


# Communiquer

Les amants ne savent pas toujours bien se communiquer leur désirs sur terre alors sous l’eau c’est encore une autre paire de manches. Le masque rend la communication par expressions du visage presque impossible ; on ne peut pas se parler : « plus à droite chéri » est quand même plus difficile à expliquer par signaux manuels (déjà faut une main de libre), les mouvements corporels ne sont pas toujours facile à interpréter : « oui, c’est super »/ « aie, ça manque de lubrifiant »/ « vire ce labre nettoyeur, stp » - « hmmm, qu'est-ce qu'elle est en train d’essayer de me communiquer ? » (Il se gratte la tête)

Déjà que c’est pas toujours évident que tout le monde prenne son pied en temps normal, sous l’eau va falloir sérieusement bosser la communication pour que ce soit le cas . Atelier des signaux manuels, un peu de préparation et de communication à l’avance sont loin d’être inutiles


Conclusion

Encore plus que les galipettes du septième ciel dans l’avion, les galipettes sous-marines sont plus excitantes sur papier que dans la réalité. Ceci étant c’est tout de même sympa à faire avec quelqu’un avec qui on communique bien, qui plonge bien et avec qui on va bien rigoler pendant cette expérience. Ne comptez pas avoir l’orgasme du siècle mais plutôt une bonne tranche de rire et la fierté de pouvoir se dire ‘je l’ai fait’.

Si vous demandez comment ça marche, on a été étonnés de voir à quel point l’internet regorge de videos sur ce sujet !


Belles bulles érotiques à vous !

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